Blog - Brèves d'eau

22 septembre 2012
Pouilly, a une autre trouble à ses robinet, mais potable...
Ces derniers jours, des clients de la SAUR ont eu droit à une eau trouble à leur robinet. Après analyses, l’eau demeure potable. Mais certains consommateurs émettent des doutes.
À la suite de tous ces événements, nous avons contacté la SAUR, la société en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau. Laurent Camaille, responsable technique d’exploitation, reconnaissait hier que l’eau « avait effectivement eu une couleur » tout en précisant qu’elle restait « toujours potable » à ce jour et qu’il n’y avait « aucun risque sanitaire ». Rappelons aussi qu’à la suite de nouvelles alertes mardi puis mercredi, l’Agence régionale de santé (ARS) a enjoint la Saur de réaliser des analyses bactériologiques, « lesquelles se sont révélées conformes », souligne Laurent Camaille.
« La qualité varie »
Au final, deux questions subsistent : quelle est l’origine de ce changement de couleur de l’eau ? Pourquoi la SAUR n’a-t-elle pas communiqué sur le sujet ? « Nous avons une grosse suspicion sur le phénomène de basculement, qui pourrait être à l’origine de cette modification », poursuit Laurent Camaille. Comprenez que, habituellement, Pouilly est approvisionnée par le syndicat mixte du barrage de Chamboux. Avec ce basculement, la SAUR s’est connectée sur le barrage de Grosbois. « Du fait de ce basculement, la qualité varie, c’est un phénomène naturel ; ce qui nous oblige à adapter nos traitements. »
Quant à une communication préventive de la population, le responsable de la SAUR observe que cette décision revient à l’ARS. « Elle ne nous a rien demandés, affirme Laurent Camaille. L’eau n’a jamais été déclarée non potable. » Pour sa part, Monique Garnier, maire de Pouilly, indiquait hier par téléphone que son seul souci visait la qualité de l’eau pour ses administrés, exigence qu’elle avait transmise à la SAUR.
Reste qu’au-delà de ces aléas, certains consommateurs, à l’image de Ludovic, 36 ans, domicilié dans un petit hameau proche de Pouilly, ont décidé de privilégier l’eau en bouteille ou l’installation de purificateur d’eau à leur robinet.
22 septembre 2012
Pouilly, a une autre trouble à ses robinet, mais potable...
Ces derniers jours, des clients de la SAUR ont eu droit à une eau trouble à leur robinet. Après analyses, l’eau demeure potable. Mais certains consommateurs émettent des doutes.
À la suite de tous ces événements, nous avons contacté la SAUR, la société en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau. Laurent Camaille, responsable technique d’exploitation, reconnaissait hier que l’eau « avait effectivement eu une couleur » tout en précisant qu’elle restait « toujours potable » à ce jour et qu’il n’y avait « aucun risque sanitaire ». Rappelons aussi qu’à la suite de nouvelles alertes mardi puis mercredi, l’Agence régionale de santé (ARS) a enjoint la Saur de réaliser des analyses bactériologiques, « lesquelles se sont révélées conformes », souligne Laurent Camaille.
« La qualité varie »
Au final, deux questions subsistent : quelle est l’origine de ce changement de couleur de l’eau ? Pourquoi la SAUR n’a-t-elle pas communiqué sur le sujet ? « Nous avons une grosse suspicion sur le phénomène de basculement, qui pourrait être à l’origine de cette modification », poursuit Laurent Camaille. Comprenez que, habituellement, Pouilly est approvisionnée par le syndicat mixte du barrage de Chamboux. Avec ce basculement, la SAUR s’est connectée sur le barrage de Grosbois. « Du fait de ce basculement, la qualité varie, c’est un phénomène naturel ; ce qui nous oblige à adapter nos traitements. »
Quant à une communication préventive de la population, le responsable de la SAUR observe que cette décision revient à l’ARS. « Elle ne nous a rien demandés, affirme Laurent Camaille. L’eau n’a jamais été déclarée non potable. » Pour sa part, Monique Garnier, maire de Pouilly, indiquait hier par téléphone que son seul souci visait la qualité de l’eau pour ses administrés, exigence qu’elle avait transmise à la SAUR.
Reste qu’au-delà de ces aléas, certains consommateurs, à l’image de Ludovic, 36 ans, domicilié dans un petit hameau proche de Pouilly, ont décidé de privilégier l’eau en bouteille ou l’installation de purificateur d’eau à leur robinet.